Yoann Barbereau « L’idée saugrenue de traduire Igor Gouberman m’est venue en prison. C’était il y a cinq ans, en Sibérie. Qui de mieux placé qu’un taulard pour traduire un autre taulard ? Je ne connaissais pas cette poésie, un camarade de geôle me l’a mise entre les mains. « C’est drôle et mélancolique, me prévint-il, dur et drôle, lis, c’est très russe. » J’ai traduit un premier quatrain :
Bientôt, j’ai entrepris de traduire le recueil en son entier. Il s’intitulait Journal de prison » Yoann Barbereau |