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- Nantes & Rennes sous le regard des architectes du 21e siècle
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- Le Tendre Inventaire des vivants & des morts
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Viennent de paraître
novembre 2024
21 x 29,7 cm
72 pages
978-2-84809-393-2
14 €
21 x 29,7 cm
72 pages
978-2-84809-393-2
14 €
Écrire l'Apocalypse II
Christine Van Acker
Ysiaka Anam
Néhémy Pierre-Dahomey
Éric Omond
Hugo Paviot
Christine Van Acker
Ysiaka Anam
Néhémy Pierre-Dahomey
Éric Omond
Hugo Paviot
Écrire l’Apocalypse ! Voilà le surprenant défi que la Ville d’Angers a lancé, depuis 2011, aux écrivains accueillis en résidence durant deux mois dans différents quartiers de la ville. Ce choix trouve toute sa légitimité dans les œuvres magistrales qui sont une fierté parmi tant d’autres de la cité angevine : la tapisserie de L’Apocalypse au château d’Angers et Le Chant du Monde de Jean Lurçat exposé dans l’ancien hôpital Saint-Jean.
Après la parution d’un premier volume collectif en 2016, cette nouvelle édition rassemble les textes des cinq derniers auteurs accueillis de 2017 à 2022.
Toujours surprenantes et riches d’émotions, libres dans l’expression, ces pièces tissées par les auteurs donnent à voir de quelle manière ce thème résonne dans la création contemporaine et prolongent ainsi le dialogue instauré par la tapisserie de L’Apocalypse.
préface de Nicolas Dufetel
potface de Catherine Malard
Après la parution d’un premier volume collectif en 2016, cette nouvelle édition rassemble les textes des cinq derniers auteurs accueillis de 2017 à 2022.
Toujours surprenantes et riches d’émotions, libres dans l’expression, ces pièces tissées par les auteurs donnent à voir de quelle manière ce thème résonne dans la création contemporaine et prolongent ainsi le dialogue instauré par la tapisserie de L’Apocalypse.
préface de Nicolas Dufetel
potface de Catherine Malard
« Voici des poèmes pleins d’esprit, tantôt vifs tantôt mélancoliques, ne renonçant jamais à la fraîcheur. En déployant un lyrisme critique, en faisant chanter la pensée, Lindsay Turner a fait ce que peu de gens savent faire : “Mardi et je veux une image/de la condition écologique/cette pluie n’est simplement pas normale/mardi monte dans la voiture.” La poète lance des incantations qui évoquent et combattent une époque aux violences insidieuses – des ciels étranges, des bureaux laids, des jours fériés, un climat menaçant, de sombres pressentiments, une vie faite d’erreurs. Ses antennes frémissent dans cette atmosphère de désastre, ses poèmes se font les “gardiens de notre détresse collective.” Chansons, ballades, refrains, méditations fracturées : ces poèmes offrent une contre-mesure, un contre-chant à rebours du régime contemporain du tout calcul. L’océan, l’amour, la mesure d’une journée : n’est-ce là “rien à nos yeux” ? “Ne servons-nous donc à rien” ? Ces poèmes de la dépossession et du dessaisissement révèlent toute leur intelligence dans un jeu pince-sans-rire aussi subtil que sensible. Lindsay Turner soumet la forme poétique au travail et jeu sensuel du texte, au rythme de ses vers. “Qui tiendra et comptera ces pièces ?/C’est quoi le job du quatrain mal taillé ?” »
Maureen N. McLane
Commande publique de la commune de Najac en 2018, avec le soutien de l’Union européenne (programme Leader), du ministère de la Culture, de la région Occitanie, du département de l’Aveyron et de la Communauté de Communes Ouest Aveyron.
Initiée par la commune de Najac en 2018 et inaugurée en 2023, cette commande artistique avait pour objet la conception et la réalisation d’une œuvre d’art combinée à l’aménagement de l’espace public aux abords de la Maison du Gouverneur, Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) des Bastides du Rouergue.
L’installation de deux sculptures, l’une en bronze, La Langue de Najac, l’autre en ciment réfractaire, Le Siège de l’éthernité à venir, a donné lieu à une complète réhabilitation des espaces en friche afin de penser une nouvelle circulation pour les habitants et les visiteurs. La scénographie qui intègre les œuvres, composée de deux escaliers et d’un aménagement paysager dédié aux essences locales, herbes folles et plantes aromatiques, propose de nouveaux points de vue et un parcours autour des sens.
Initiée par la commune de Najac en 2018 et inaugurée en 2023, cette commande artistique avait pour objet la conception et la réalisation d’une œuvre d’art combinée à l’aménagement de l’espace public aux abords de la Maison du Gouverneur, Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) des Bastides du Rouergue.
L’installation de deux sculptures, l’une en bronze, La Langue de Najac, l’autre en ciment réfractaire, Le Siège de l’éthernité à venir, a donné lieu à une complète réhabilitation des espaces en friche afin de penser une nouvelle circulation pour les habitants et les visiteurs. La scénographie qui intègre les œuvres, composée de deux escaliers et d’un aménagement paysager dédié aux essences locales, herbes folles et plantes aromatiques, propose de nouveaux points de vue et un parcours autour des sens.
Octobre 2024
144 p.
220 x 280 mm
ISBN 978-2-84809-385-7
relié
19 €
144 p.
220 x 280 mm
ISBN 978-2-84809-385-7
relié
19 €
« Telle une fable qui se lirait à l’envers, la démarche de Jean-François Courtilat traque les ruines et les exuvies de notre présence au monde. Ses œuvres en sont les vestiges thermoformés, les mues abandonnées de l’animal bipède. Il faut imaginer les discussions enflammées que soulèveraient la trouvaille de ses pièces, quelques milliers d’années après l’ère d’anthropos et des Jésus Christs crucifiés. »
Marion Zilio, Translations, 2024
L'image de couverture est de Joshua Marsh, "Asymmetrical Synthesis of the Sensible" (2021), acrylic on canvas over panel, 56 x 43 cm
© Joshua Marsh, 2021
© Joshua Marsh, 2021
mai 2024
15 x 20 cm
304 pages
978-2-84809-386-4
25 €
15 x 20 cm
304 pages
978-2-84809-386-4
25 €
Une autre façon d'écrire
sur le sable
John Yau
Traduction de l’anglais (États-Unis), postface et notes de Marc Chénetier
sur le sable
John Yau
Traduction de l’anglais (États-Unis), postface et notes de Marc Chénetier
“Fais-moi plaisir et change la couleur de tes pensées avant qu’elles ne s’enflamment” : nous voilà prévenus, ce livre comporte de graves risques inflammatoires pour la rétine comme pour l’esprit. John Yau nous en fait voir de toutes les couleurs, lançant sa “machine de mots” sur le chemin de la peinture où l’on croise Hieronymus Bosch, J. M. W. Turner, Francis Bacon, Yves Klein, entre autres. Ce livre est une invitation à “tremper” dans la peinture “avant que les mots ne domestiquent cette expérience” : si les peintres prennent ici la parole, les poètes se font aussi entendre, des auteurs chinois de la dynastie Tang menés par Li Po et Tu Fu jusqu’à Dickinson, Baudelaire, Mallarmé, Trakl. Il ne s’agit pas pour autant d’une “lutte” pictura poesis: les mots sont trop conscients de leur matière verbale pour vouloir rivaliser avec les images.
Dans cette poésie tendue entre le visible et le lisible, les couleurs sont invitées à muter pour devenir “des êtres humains / des individus hautement évolués.” Nous frayons alors avec ces personnages d’un nouveau genre, quitte à en retirer quelques joyeux bleus. Quant au personnage principal du poète lui-même, il se joue de nous dans une galerie de “portraits manquants” : sa biographie “raconte l’histoire de quelqu’un qu’il n’a jamais rencontré” et les seules confessions offertes sont celles d’un “sac à provision recyclé.”
Dans le jeu de miroirs et d’images de John Yau, peut-être est-ce alors “une entreprise idiote / d’essayer de mettre des mots sur des idées”. Le poète corrige aussitôt cette pensée en nous demandant : “ne vous êtes-vous pas parfois trouvés avec moi / Tout au fond d’une flûte de champagne ?” Au fil des pages, nous nous égayons en effet dans le mousseux des mots : Une autre façon d’écrire sur le sable est un livre qui pétille, un livre de fête.
Dans cette poésie tendue entre le visible et le lisible, les couleurs sont invitées à muter pour devenir “des êtres humains / des individus hautement évolués.” Nous frayons alors avec ces personnages d’un nouveau genre, quitte à en retirer quelques joyeux bleus. Quant au personnage principal du poète lui-même, il se joue de nous dans une galerie de “portraits manquants” : sa biographie “raconte l’histoire de quelqu’un qu’il n’a jamais rencontré” et les seules confessions offertes sont celles d’un “sac à provision recyclé.”
Dans le jeu de miroirs et d’images de John Yau, peut-être est-ce alors “une entreprise idiote / d’essayer de mettre des mots sur des idées”. Le poète corrige aussitôt cette pensée en nous demandant : “ne vous êtes-vous pas parfois trouvés avec moi / Tout au fond d’une flûte de champagne ?” Au fil des pages, nous nous égayons en effet dans le mousseux des mots : Une autre façon d’écrire sur le sable est un livre qui pétille, un livre de fête.
Depuis plus de vingt ans, des auteurs et artistes sont venus en résidence autour du lac de Grand-Lieu. Derrière eux, ils ont laissé des livres, des œuvres plastiques, des souvenirs dans les têtes de ceux qu’ils y ont croisés. Anne Savelli et Joachim Séné ont revisité toute cette fabuleuse matière accumulée au fil du temps qui compose une autre réalité de Grand-Lieu.
À travers deux personnages aux ambitions antagonistes (Dita Kepler, qui veut conserver les œuvres créées au bord du lac, et Destroy Keeper, qui a pour mission de les détruire), les auteurs convoquent les écrits et les présences de tous ceux et celles qui les ont précédés. Pour parvenir à leurs fins, ils vont même jusqu’à s’infiltrer dans un clip de Mylène Farmer, intitulé « À quoi je sers ». Faut-il résister à l’effacement, à l’oubli, et si oui, comment ? Telle serait, entre eux, l’éternelle question.
À travers deux personnages aux ambitions antagonistes (Dita Kepler, qui veut conserver les œuvres créées au bord du lac, et Destroy Keeper, qui a pour mission de les détruire), les auteurs convoquent les écrits et les présences de tous ceux et celles qui les ont précédés. Pour parvenir à leurs fins, ils vont même jusqu’à s’infiltrer dans un clip de Mylène Farmer, intitulé « À quoi je sers ». Faut-il résister à l’effacement, à l’oubli, et si oui, comment ? Telle serait, entre eux, l’éternelle question.
En quarante ans d’écriture, au travers de ses romans, nouvelles et poèmes, Philippe Stella aura mis en scène toutes les mutations de Grand-Lieu - ce pays spongieux qui l’a vu naître, et dont il enrichit la légende à chacune de ses publications. Peut-être a-t-il accompli cette fameuse « tentative d’épuisement d’un lieu » à laquelle rêvait Georges Perec. Mais ce faisant, peut-être s’est-il aussi épuisé lui-même... Voici quelque temps déjà qu’il pense ça ; ce matin particulièrement, tandis que sa Twingo refuse de démarrer.
« Ratissant le plancher du véhicule, l’aspirateur a façonné une pelote grise que tu laisses rouler dans le sac poubelle. C’est un mélange de poils de chien (mais le chien n’est plus), de feuilles mortes et de limon desséché, de pollens divers et de papillons en miettes. Le paysage est dans la voiture, comme la voiture dans le paysage. »
« Ratissant le plancher du véhicule, l’aspirateur a façonné une pelote grise que tu laisses rouler dans le sac poubelle. C’est un mélange de poils de chien (mais le chien n’est plus), de feuilles mortes et de limon desséché, de pollens divers et de papillons en miettes. Le paysage est dans la voiture, comme la voiture dans le paysage. »
En apnée
Fabrice Melquiot
Jeanne Roualet
En apnée est un poème-livre de l’écrivain-performer Fabrice Melquiot, en collaboration avec la graphiste et plasticienne Jeanne Roualet.
L’apnéiste tombe. Ivre d’air et d’eau, il consent à chuter. Il veut l’obscurité, le silence et le froid ; mourant à la surface du monde, il espère l’inversement des forces, conscient que la beauté pulmonaire s’estime en litres et en symboles. Douze ou treize litres, si le corps sait se creuser, s’ouvrir et s’enclore. Et puis l’amour du mystère, la folie sans saison des abysses, la mesure de soi. Il faut lire En apnée comme un passage au noir, une descente dans nos ruptures, nos dégâts, nos erreurs, nos échecs, pour, du monde, affirmer qu’on attend encore quelque chose : que nous devenions – celles et ceux de notre espèce - des athlètes métaphysiques, désireux de redessiner la surface en approchant le fond, « chargés de l’humanité et des animaux même. »
Fabrice Melquiot
Jeanne Roualet
En apnée est un poème-livre de l’écrivain-performer Fabrice Melquiot, en collaboration avec la graphiste et plasticienne Jeanne Roualet.
L’apnéiste tombe. Ivre d’air et d’eau, il consent à chuter. Il veut l’obscurité, le silence et le froid ; mourant à la surface du monde, il espère l’inversement des forces, conscient que la beauté pulmonaire s’estime en litres et en symboles. Douze ou treize litres, si le corps sait se creuser, s’ouvrir et s’enclore. Et puis l’amour du mystère, la folie sans saison des abysses, la mesure de soi. Il faut lire En apnée comme un passage au noir, une descente dans nos ruptures, nos dégâts, nos erreurs, nos échecs, pour, du monde, affirmer qu’on attend encore quelque chose : que nous devenions – celles et ceux de notre espèce - des athlètes métaphysiques, désireux de redessiner la surface en approchant le fond, « chargés de l’humanité et des animaux même. »
Si tu crois, Mais
Pascale Ruffel
Alma vit aux pieds du volcan Cerro Calcinado au Guatemala. La fin est proche, elle le sent. Alors, elle pense au fils qu’elle a mis au monde bien des saisons plus tôt et qu’elle n’a pas vu grandir. Sans papier et sans crayon, elle lui écrit de ses yeux qui se posent sur le gris du ciel, sur le drap bleu du lac ou sur les planches centenaires de la cabane de Rosita. Par delà la profondeur de l’océan et au-delà des mots perdus, il l’entend.
« Si tu croîs Maïs, si tu pares la tombe de tendres épis, le vent complice apportera des graines de coquelicot. Car le vent souffle les rêves. Les fleurs pourpres, éclatantes pousseront libres et légères. Le jaune doré se mêlera au rouge radieux, ils inonderont le sol de leurs reflets. Tu seras honoré, Maïs. À toi, je peux faire cette demande car toi et moi, tu le sais bien, nous parlons la même langue. »
Pascale Ruffel
Alma vit aux pieds du volcan Cerro Calcinado au Guatemala. La fin est proche, elle le sent. Alors, elle pense au fils qu’elle a mis au monde bien des saisons plus tôt et qu’elle n’a pas vu grandir. Sans papier et sans crayon, elle lui écrit de ses yeux qui se posent sur le gris du ciel, sur le drap bleu du lac ou sur les planches centenaires de la cabane de Rosita. Par delà la profondeur de l’océan et au-delà des mots perdus, il l’entend.
« Si tu croîs Maïs, si tu pares la tombe de tendres épis, le vent complice apportera des graines de coquelicot. Car le vent souffle les rêves. Les fleurs pourpres, éclatantes pousseront libres et légères. Le jaune doré se mêlera au rouge radieux, ils inonderont le sol de leurs reflets. Tu seras honoré, Maïs. À toi, je peux faire cette demande car toi et moi, tu le sais bien, nous parlons la même langue. »
Les inoubliables
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CEDIF POLLEN
128 Bis Avenue Jean Jaurès
94200 Ivry sur Seine Tel. : 33 (0) 1 46 58 38 40
Fax : 33 01 46 71 25 59
societe@ced-cedif.com
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