Bienvenue sur le site
des éditions joca seria
des éditions joca seria
- Accueil
- parutions récentes
- Les inoubliables
- Auteurs
- Philippe Adam
- Mac Adams
- Vladimir Aristov
- John Ashbery
- Jean-Christophe Bailly
- Jean-Paul Barbe
- Yoann Barbereau
- Bruno Bayen
- Charles Belle
- Bill Berkson
- Charles Bernstein
- Ted Berrigan
- Arno Bertina
- Clémence de Biéville
- Jake Bohstedt Morrill
- François Bon
- Gaston Bouatchidzé
- Frédéric Bouglé
- Stéphane Bouquet
- Patrick Bouvet
- Alain-Michel Boyer
- Frédéric Boyer
- Joe Brainard
- Delphine Bretesché
- Vincent Broqua
- Olivier Brossard
- Gilles Bruni
- Gregory Buchert
- René Guy Cadou
- Hélène Cadou
- Arno Calleja
- Jean-Piette Cannet
- Vonnick Caroff
- Patricia Cartereau
- Blaise Cendrars
- Gaston Chaissac
- Marc Chénetier
- Philippe Cognée
- Sylvain Coher
- Bernard Comment
- Florent Couao Zotti
- Jean-François Courtillat
- Arnaud de la Cotte
- Jean-Charles Cozic
- Jean Criton
- Alain-Pierre Daguin
- Louis Dalla Fior
- Tina Darragh
- Alain Defossé
- Chloé Delaume
- Micha Derrider
- Michel Desbruères
- Rémi Deulceux
- Charles Dickens
- Jim Dine
- Philippe Dossal
- Daniel Dobbels
- Tom Drahos
- Camille Ducellier
- Marcella Durand
- April Durham
- Kossi Efoui
- Sika Fakambi
- Quentin Faucompré
- Jean-Louis Faure
- Claire Finch
- Alain Fleischer
- Eric Fonteneau
- Tonya M. Foster
- Marcel Freydefont
- Hélène Gaudy
- Virgine Gautier
- Paul-Armand Gette
- Anna Glazova
- Lena Goarnisson
- Thierry Guidet
- Claire Guillot
- James Guittet
- Igor Gouberman
- Carla Harryman
- Lyn Hejinian
- Julia Holter
- Langston Hughes
- Max Jacob
- Alain Jouffroy
- Anne Kawala
- Kevin Killian
- Kenneth Koch
- Antjie Krog
- Benjamin Lamarche
- Gérard Lambert-Ullmann
- Abigail Lang
- Ann Lauterbach
- Monica de la Torre
- Guillaume Lebrun
- Noémi Lefebvre
- Julio Le Parc
- Pascal Letellier
- Patrice Le Roux
- Ben Lerner
- Michel Liard
- Georges-Marie Lory
- Michel Luneau
- Stanislas Mahé
- Jean-François Marquet
- Dawn Lundy Martin
- Bernard Martin
- Olive Martin
- Judith Mayer
- Fabrice Melquiot
- Diana Michener
- Pierre Michon
- Raphael Millet
- Robert Milin
- Jacques Monory
- Joachim Montessuis
- Tracie Morris
- Wajdi Mouawad
- Dominique Noguez
- Emilie Notéris
- Frank O'Hara
- Pierre Pachet
- Ron Padgett
- Jim Palette
- Jean-Luc Parant
- Nii Ayikwei Parkes
- Elisabeth Pasquier
- Pierre Perron
- Maïtreyi et Nicolas Pesquès
- Eric Pessan
- Olivier de Pierrebourg
- Jean-Pierre Pincemin
- Jean-Claude Pinson
- Jacques-François Piquet
- Virginie Poitrasson
- Anne Portugal
- Elisabeth Prévost
- Françoise Quardon
- Martin Richet
- Jérémy Victor Robert
- Danielle Robert-Guédon
- Alain Roger
- Paul Louis Rossi
- Isabelle Rossignol
- Jean Rouaud
- Georges Rousse
- Baptiste Roux
- Pascale Ruffel
- Claude Rutault
- David Ryan
- San Bartolomé
- Anne Savelli
- James Schuyler
- Joachim Séné
- Eleni Sikelianos
- Morten Søndergaard
- Tony Soulié
- sabrina soyer
- Donna Stonecipher
- Jean-Pierre Suaudeau
- Frédéric Sylvanise
- Arnaud Théval
- Chloé Thomas
- Mario Toran
- Yves Trémorin
- Didier Trenet
- Béatrice Trotignon
- Lindsay Turner
- Jules Verne
- Tanguy Viel
- Marc Villard
- Jean-Louis Violeau
- Anne Waldman
- Ariane Yadan
- John Yau
- Andrew Zawacki
- Emile Zola
- Livres
- A boulevue
- A colorier autrement
- L'adieu aux arbres et aux oiseaux
- Admiral Tromp
- Une affaire de coeur
- Alice en terre vaine
- L'Allumée
- Pour l'amour des mots
- Anatomie de l'electricité
- Les Ancêtres ne prennent pas l'avion
- L"Ange bleu
- L'Angle de lacet
- Les Antichambres
- Archives, pour un monde menacé
- Arrangement végétal
- L'Attrape-soleil
- Au bois dormant Sleeping beauties
- Au commencement était l'adverbe
- Autoportrait dans un miroir convexe
- Autour il y a les arbres et le ciel magnifique
- Autrement le monde
- Avis de passage
- La Ballade des clamecés
- Baptiste Roux
- Barré Lambot
- Beyond a shadow of doubt
- Bêtise de l'intelligence
- Bilbao
- La Boucle impossible
- Le Buisson de datura
- Cadou, Loire intérieur
- Les Campagnes de l'Ouest
- Le Carnet du Vermont
- Les carottes au Plaza
- Cartographie
- Ce jour-là
- : ce que je sais
- C'est quoi ce pays
- Le Champ des tours
- Chansons et ballades
- Circum-lacustre
- Cité modèle
- Civil hope
- Claire-obscure
- Claude Brumachon Benjamin Lamarche
- de coin à corner
- Comment devenir parfait
- La compagnie du fleuve
- Le Compte de Chanteleine
- Les Coquillages de Monsieur Chabre
- Le Commencement de l'objet sans fin
- Comme dit ma mère
- Common objects
- La Couleur affichée
- La Couleur d'une ville
- La Coupole et autres poèmes
- Debbie : une épopée
- Déboire
- Débordements
- Démons de l'analogie
- Dernier chapitre
- La Dernière aventure du Che
- Derrière la montagne
- Dimanche au Mont Valérien
- Discipline
- 10 000 images
- Doudous
- Du même auteur
- Ecrire l'Apocalypse
- Ecrire l'Apocalypse II
- Ecrit en 68
- Écrivains en bord de mer
- Eden matin midi et soir
- Les éléments
- En apnée
- Enigmes Le Maitre du montage
- Entre nous
- Esthétique de Max Jacob
- Euphorismes
- Existence amont
- Expérience du rêve
- Facing
- La fin de l'objet fini
- Les Forges, un roman
- La Forme empreinte
- Fragments de la vie parisienne
- Free Jazz
- French, English, a day longer
- Gauguin, l'autre côté du paysage
- La grammaire des os
- Le Grand amour n'existe pas
- Le Grand Quelque Chose
- Grands lieux
- Guide d'architecture contemporaine Saint-Nazaire > Nantes 2010-2020
- Le guide pratique du féminisme divinatoire
- Habiter les mixités à Rennes
- The happy end / Bienvenue à tous
- Hard Korè
- Historietta
- Hommage à toutes les nymphes
- L'Homme blanc
- L'Horloge au corps
- Hors saison
- Hostilles
- Humains dites vous !
- île ronde
- Il est douze heures plus tard
- Il manque une pièce
- De l'immobilité du voyage
- L'Impromtu de Hannah
- L'Insuivant
- Le jardin de M.
- Je demeure ta voix retenue
- Jonas
- Journal de prison
- Juste avant d'écrire
- Là
- Laissez-moi seule
- La Langue fait battre mon cœur
- La Langue de Najac
- Lettre aux autres
- Lettres de Gaston Chaissac à Albert Gleizes et à Juliette Roche
- Madame mon copain
- Manny
- Maurice Le Roux
- La Maison de la mariée
- De la MCLA au grand T
- Méditations dans l'urgence
- Memento Mori
- Mes beaux habits au clou
- Messe pour une planète fragile
- Méthodologie de la vie clandestine
- Un mobile
- Un monde analogique
- Les Montagnes de Worcester
- Les naissances latentes
- Nantes
- Nantes & Rennes sous le regard des architectes du 21e siècle
- La nature de l'art
- Ni enfant, ni rossignol
- Noms de Nantes
- Nos vies insolites
- Notes d'un peintre
- Nouvelle Revue Nantaise n° 6 : Julien Lanoë, un homme dans sa ville
- Numérique
- Objecteurs Artmakers
- Odyssée, Odyssée 2, Odyssée 3
- L'Œil de bœuf
- L'Œil excessif
- Omar Porras & le Teatro Malandro
- On ne sait jamais
- Open Space
- Orange or des anges
- L'orang-outan du capitaine Van Iseghem
- Où finit la ville
- Panthéon des astres
- Parole écrite, parole scénique
- Part &
- Parties du corps
- La passagère du TER
- Les Passants immobiles
- Paysage intérieur, inscape
- Peindre le moment pour vous cette nuit
- Penche-toi !
- Perceptions
- La performance
- Petites mélancolies de tous les jours qui passant
- La pharmacie des mots
- Pied bot
- De père en fils
- Perséphone aux jardins de sainte Radegonde
- Petit traité de scénographie
- Poèmes déjeuner
- La Poésie comme on respire
- Poétique d'une idole
- La politique façon puzzle
- Port-Ponant
- Portrait de Soulesme
- Prototype
- Proximités
- Quelque chose de l'ordre de l'espèce
- De quelques nymphes et imagos
- Randy Bradley
- La Recette de Stein
- Regen
- Régional et drôle
- Règle de trois
- Renflouer la poésie
- Ressentiments distingués
- Retour à la ville
- Retour de tombe
- Retour sur un départ manqué
- Reste(s)
- REX
- Rimbaud Napoléon et l'externet
- La Rivière des cassis
- Sagrado Corazon
- Sainte-Croix
- La Séparation de corps
- Séquoiadrome
- Si tu croîs, Maïs
- Solitudes
- Les Sonnets
- sonnetssonnants
- Souveraines
- Suivre les morts
- Sunderland ML 796, de père en fils
- Sur le motif
- Susie Glenn
- Une tache de naissance
- T'en allant dans la nuit moscovite
- Le Tendre Inventaire des vivants & des morts
- Le Théâtre géographique
- Les Tigres de Wajdi Mouawad
- Touché, coulé
- La Tour Amazonie
- De toute lumière
- Traversées
- Triptyque de l'ongle
- Translations
- Transmission de pensées
- Trente-six sculptures de Jean-Louis Faure
- 3e Acte
- Les Tuggs à Ralmsgate
- Une autre façon d'écrire sur le sable
- Vague
- La Vie comme ça
- Villa Ker enfance
- Visiteur du clair et de l'obscur
- Les Vivants, les Morts et les Marins
- Volatiles
- Walt Whitman hom(m)age 2005/1855
- Yves Trémorin
- Catalogue
- Vidéos
- Calendrier
- Plan du site
- archives
Viennent de paraître
novembre 2024
21 x 29,7 cm
72 pages
978-2-84809-393-2
14 €
21 x 29,7 cm
72 pages
978-2-84809-393-2
14 €
Écrire l'Apocalypse II
Christine Van Acker
Ysiaka Anam
Néhémy Pierre-Dahomey
Éric Omond
Hugo Paviot
Christine Van Acker
Ysiaka Anam
Néhémy Pierre-Dahomey
Éric Omond
Hugo Paviot
Écrire l’Apocalypse ! Voilà le surprenant défi que la Ville d’Angers a lancé, depuis 2011, aux écrivains accueillis en résidence durant deux mois dans différents quartiers de la ville. Ce choix trouve toute sa légitimité dans les œuvres magistrales qui sont une fierté parmi tant d’autres de la cité angevine : la tapisserie de L’Apocalypse au château d’Angers et Le Chant du Monde de Jean Lurçat exposé dans l’ancien hôpital Saint-Jean.
Après la parution d’un premier volume collectif en 2016, cette nouvelle édition rassemble les textes des cinq derniers auteurs accueillis de 2017 à 2022.
Toujours surprenantes et riches d’émotions, libres dans l’expression, ces pièces tissées par les auteurs donnent à voir de quelle manière ce thème résonne dans la création contemporaine et prolongent ainsi le dialogue instauré par la tapisserie de L’Apocalypse.
préface de Nicolas Dufetel
potface de Catherine Malard
Après la parution d’un premier volume collectif en 2016, cette nouvelle édition rassemble les textes des cinq derniers auteurs accueillis de 2017 à 2022.
Toujours surprenantes et riches d’émotions, libres dans l’expression, ces pièces tissées par les auteurs donnent à voir de quelle manière ce thème résonne dans la création contemporaine et prolongent ainsi le dialogue instauré par la tapisserie de L’Apocalypse.
préface de Nicolas Dufetel
potface de Catherine Malard
« Voici des poèmes pleins d’esprit, tantôt vifs tantôt mélancoliques, ne renonçant jamais à la fraîcheur. En déployant un lyrisme critique, en faisant chanter la pensée, Lindsay Turner a fait ce que peu de gens savent faire : “Mardi et je veux une image/de la condition écologique/cette pluie n’est simplement pas normale/mardi monte dans la voiture.” La poète lance des incantations qui évoquent et combattent une époque aux violences insidieuses – des ciels étranges, des bureaux laids, des jours fériés, un climat menaçant, de sombres pressentiments, une vie faite d’erreurs. Ses antennes frémissent dans cette atmosphère de désastre, ses poèmes se font les “gardiens de notre détresse collective.” Chansons, ballades, refrains, méditations fracturées : ces poèmes offrent une contre-mesure, un contre-chant à rebours du régime contemporain du tout calcul. L’océan, l’amour, la mesure d’une journée : n’est-ce là “rien à nos yeux” ? “Ne servons-nous donc à rien” ? Ces poèmes de la dépossession et du dessaisissement révèlent toute leur intelligence dans un jeu pince-sans-rire aussi subtil que sensible. Lindsay Turner soumet la forme poétique au travail et jeu sensuel du texte, au rythme de ses vers. “Qui tiendra et comptera ces pièces ?/C’est quoi le job du quatrain mal taillé ?” »
Maureen N. McLane
Commande publique de la commune de Najac en 2018, avec le soutien de l’Union européenne (programme Leader), du ministère de la Culture, de la région Occitanie, du département de l’Aveyron et de la Communauté de Communes Ouest Aveyron.
Initiée par la commune de Najac en 2018 et inaugurée en 2023, cette commande artistique avait pour objet la conception et la réalisation d’une œuvre d’art combinée à l’aménagement de l’espace public aux abords de la Maison du Gouverneur, Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) des Bastides du Rouergue.
L’installation de deux sculptures, l’une en bronze, La Langue de Najac, l’autre en ciment réfractaire, Le Siège de l’éthernité à venir, a donné lieu à une complète réhabilitation des espaces en friche afin de penser une nouvelle circulation pour les habitants et les visiteurs. La scénographie qui intègre les œuvres, composée de deux escaliers et d’un aménagement paysager dédié aux essences locales, herbes folles et plantes aromatiques, propose de nouveaux points de vue et un parcours autour des sens.
Initiée par la commune de Najac en 2018 et inaugurée en 2023, cette commande artistique avait pour objet la conception et la réalisation d’une œuvre d’art combinée à l’aménagement de l’espace public aux abords de la Maison du Gouverneur, Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) des Bastides du Rouergue.
L’installation de deux sculptures, l’une en bronze, La Langue de Najac, l’autre en ciment réfractaire, Le Siège de l’éthernité à venir, a donné lieu à une complète réhabilitation des espaces en friche afin de penser une nouvelle circulation pour les habitants et les visiteurs. La scénographie qui intègre les œuvres, composée de deux escaliers et d’un aménagement paysager dédié aux essences locales, herbes folles et plantes aromatiques, propose de nouveaux points de vue et un parcours autour des sens.
Octobre 2024
144 p.
220 x 280 mm
ISBN 978-2-84809-385-7
relié
19 €
144 p.
220 x 280 mm
ISBN 978-2-84809-385-7
relié
19 €
« Telle une fable qui se lirait à l’envers, la démarche de Jean-François Courtilat traque les ruines et les exuvies de notre présence au monde. Ses œuvres en sont les vestiges thermoformés, les mues abandonnées de l’animal bipède. Il faut imaginer les discussions enflammées que soulèveraient la trouvaille de ses pièces, quelques milliers d’années après l’ère d’anthropos et des Jésus Christs crucifiés. »
Marion Zilio, Translations, 2024
L'image de couverture est de Joshua Marsh, "Asymmetrical Synthesis of the Sensible" (2021), acrylic on canvas over panel, 56 x 43 cm
© Joshua Marsh, 2021
© Joshua Marsh, 2021
mai 2024
15 x 20 cm
304 pages
978-2-84809-386-4
25 €
15 x 20 cm
304 pages
978-2-84809-386-4
25 €
Une autre façon d'écrire
sur le sable
John Yau
Traduction de l’anglais (États-Unis), postface et notes de Marc Chénetier
sur le sable
John Yau
Traduction de l’anglais (États-Unis), postface et notes de Marc Chénetier
“Fais-moi plaisir et change la couleur de tes pensées avant qu’elles ne s’enflamment” : nous voilà prévenus, ce livre comporte de graves risques inflammatoires pour la rétine comme pour l’esprit. John Yau nous en fait voir de toutes les couleurs, lançant sa “machine de mots” sur le chemin de la peinture où l’on croise Hieronymus Bosch, J. M. W. Turner, Francis Bacon, Yves Klein, entre autres. Ce livre est une invitation à “tremper” dans la peinture “avant que les mots ne domestiquent cette expérience” : si les peintres prennent ici la parole, les poètes se font aussi entendre, des auteurs chinois de la dynastie Tang menés par Li Po et Tu Fu jusqu’à Dickinson, Baudelaire, Mallarmé, Trakl. Il ne s’agit pas pour autant d’une “lutte” pictura poesis: les mots sont trop conscients de leur matière verbale pour vouloir rivaliser avec les images.
Dans cette poésie tendue entre le visible et le lisible, les couleurs sont invitées à muter pour devenir “des êtres humains / des individus hautement évolués.” Nous frayons alors avec ces personnages d’un nouveau genre, quitte à en retirer quelques joyeux bleus. Quant au personnage principal du poète lui-même, il se joue de nous dans une galerie de “portraits manquants” : sa biographie “raconte l’histoire de quelqu’un qu’il n’a jamais rencontré” et les seules confessions offertes sont celles d’un “sac à provision recyclé.”
Dans le jeu de miroirs et d’images de John Yau, peut-être est-ce alors “une entreprise idiote / d’essayer de mettre des mots sur des idées”. Le poète corrige aussitôt cette pensée en nous demandant : “ne vous êtes-vous pas parfois trouvés avec moi / Tout au fond d’une flûte de champagne ?” Au fil des pages, nous nous égayons en effet dans le mousseux des mots : Une autre façon d’écrire sur le sable est un livre qui pétille, un livre de fête.
Dans cette poésie tendue entre le visible et le lisible, les couleurs sont invitées à muter pour devenir “des êtres humains / des individus hautement évolués.” Nous frayons alors avec ces personnages d’un nouveau genre, quitte à en retirer quelques joyeux bleus. Quant au personnage principal du poète lui-même, il se joue de nous dans une galerie de “portraits manquants” : sa biographie “raconte l’histoire de quelqu’un qu’il n’a jamais rencontré” et les seules confessions offertes sont celles d’un “sac à provision recyclé.”
Dans le jeu de miroirs et d’images de John Yau, peut-être est-ce alors “une entreprise idiote / d’essayer de mettre des mots sur des idées”. Le poète corrige aussitôt cette pensée en nous demandant : “ne vous êtes-vous pas parfois trouvés avec moi / Tout au fond d’une flûte de champagne ?” Au fil des pages, nous nous égayons en effet dans le mousseux des mots : Une autre façon d’écrire sur le sable est un livre qui pétille, un livre de fête.
Depuis plus de vingt ans, des auteurs et artistes sont venus en résidence autour du lac de Grand-Lieu. Derrière eux, ils ont laissé des livres, des œuvres plastiques, des souvenirs dans les têtes de ceux qu’ils y ont croisés. Anne Savelli et Joachim Séné ont revisité toute cette fabuleuse matière accumulée au fil du temps qui compose une autre réalité de Grand-Lieu.
À travers deux personnages aux ambitions antagonistes (Dita Kepler, qui veut conserver les œuvres créées au bord du lac, et Destroy Keeper, qui a pour mission de les détruire), les auteurs convoquent les écrits et les présences de tous ceux et celles qui les ont précédés. Pour parvenir à leurs fins, ils vont même jusqu’à s’infiltrer dans un clip de Mylène Farmer, intitulé « À quoi je sers ». Faut-il résister à l’effacement, à l’oubli, et si oui, comment ? Telle serait, entre eux, l’éternelle question.
À travers deux personnages aux ambitions antagonistes (Dita Kepler, qui veut conserver les œuvres créées au bord du lac, et Destroy Keeper, qui a pour mission de les détruire), les auteurs convoquent les écrits et les présences de tous ceux et celles qui les ont précédés. Pour parvenir à leurs fins, ils vont même jusqu’à s’infiltrer dans un clip de Mylène Farmer, intitulé « À quoi je sers ». Faut-il résister à l’effacement, à l’oubli, et si oui, comment ? Telle serait, entre eux, l’éternelle question.
En quarante ans d’écriture, au travers de ses romans, nouvelles et poèmes, Philippe Stella aura mis en scène toutes les mutations de Grand-Lieu - ce pays spongieux qui l’a vu naître, et dont il enrichit la légende à chacune de ses publications. Peut-être a-t-il accompli cette fameuse « tentative d’épuisement d’un lieu » à laquelle rêvait Georges Perec. Mais ce faisant, peut-être s’est-il aussi épuisé lui-même... Voici quelque temps déjà qu’il pense ça ; ce matin particulièrement, tandis que sa Twingo refuse de démarrer.
« Ratissant le plancher du véhicule, l’aspirateur a façonné une pelote grise que tu laisses rouler dans le sac poubelle. C’est un mélange de poils de chien (mais le chien n’est plus), de feuilles mortes et de limon desséché, de pollens divers et de papillons en miettes. Le paysage est dans la voiture, comme la voiture dans le paysage. »
« Ratissant le plancher du véhicule, l’aspirateur a façonné une pelote grise que tu laisses rouler dans le sac poubelle. C’est un mélange de poils de chien (mais le chien n’est plus), de feuilles mortes et de limon desséché, de pollens divers et de papillons en miettes. Le paysage est dans la voiture, comme la voiture dans le paysage. »
En apnée
Fabrice Melquiot
Jeanne Roualet
En apnée est un poème-livre de l’écrivain-performer Fabrice Melquiot, en collaboration avec la graphiste et plasticienne Jeanne Roualet.
L’apnéiste tombe. Ivre d’air et d’eau, il consent à chuter. Il veut l’obscurité, le silence et le froid ; mourant à la surface du monde, il espère l’inversement des forces, conscient que la beauté pulmonaire s’estime en litres et en symboles. Douze ou treize litres, si le corps sait se creuser, s’ouvrir et s’enclore. Et puis l’amour du mystère, la folie sans saison des abysses, la mesure de soi. Il faut lire En apnée comme un passage au noir, une descente dans nos ruptures, nos dégâts, nos erreurs, nos échecs, pour, du monde, affirmer qu’on attend encore quelque chose : que nous devenions – celles et ceux de notre espèce - des athlètes métaphysiques, désireux de redessiner la surface en approchant le fond, « chargés de l’humanité et des animaux même. »
Fabrice Melquiot
Jeanne Roualet
En apnée est un poème-livre de l’écrivain-performer Fabrice Melquiot, en collaboration avec la graphiste et plasticienne Jeanne Roualet.
L’apnéiste tombe. Ivre d’air et d’eau, il consent à chuter. Il veut l’obscurité, le silence et le froid ; mourant à la surface du monde, il espère l’inversement des forces, conscient que la beauté pulmonaire s’estime en litres et en symboles. Douze ou treize litres, si le corps sait se creuser, s’ouvrir et s’enclore. Et puis l’amour du mystère, la folie sans saison des abysses, la mesure de soi. Il faut lire En apnée comme un passage au noir, une descente dans nos ruptures, nos dégâts, nos erreurs, nos échecs, pour, du monde, affirmer qu’on attend encore quelque chose : que nous devenions – celles et ceux de notre espèce - des athlètes métaphysiques, désireux de redessiner la surface en approchant le fond, « chargés de l’humanité et des animaux même. »
Si tu crois, Mais
Pascale Ruffel
Alma vit aux pieds du volcan Cerro Calcinado au Guatemala. La fin est proche, elle le sent. Alors, elle pense au fils qu’elle a mis au monde bien des saisons plus tôt et qu’elle n’a pas vu grandir. Sans papier et sans crayon, elle lui écrit de ses yeux qui se posent sur le gris du ciel, sur le drap bleu du lac ou sur les planches centenaires de la cabane de Rosita. Par delà la profondeur de l’océan et au-delà des mots perdus, il l’entend.
« Si tu croîs Maïs, si tu pares la tombe de tendres épis, le vent complice apportera des graines de coquelicot. Car le vent souffle les rêves. Les fleurs pourpres, éclatantes pousseront libres et légères. Le jaune doré se mêlera au rouge radieux, ils inonderont le sol de leurs reflets. Tu seras honoré, Maïs. À toi, je peux faire cette demande car toi et moi, tu le sais bien, nous parlons la même langue. »
Pascale Ruffel
Alma vit aux pieds du volcan Cerro Calcinado au Guatemala. La fin est proche, elle le sent. Alors, elle pense au fils qu’elle a mis au monde bien des saisons plus tôt et qu’elle n’a pas vu grandir. Sans papier et sans crayon, elle lui écrit de ses yeux qui se posent sur le gris du ciel, sur le drap bleu du lac ou sur les planches centenaires de la cabane de Rosita. Par delà la profondeur de l’océan et au-delà des mots perdus, il l’entend.
« Si tu croîs Maïs, si tu pares la tombe de tendres épis, le vent complice apportera des graines de coquelicot. Car le vent souffle les rêves. Les fleurs pourpres, éclatantes pousseront libres et légères. Le jaune doré se mêlera au rouge radieux, ils inonderont le sol de leurs reflets. Tu seras honoré, Maïs. À toi, je peux faire cette demande car toi et moi, tu le sais bien, nous parlons la même langue. »
Les inoubliables
Diffusion en librairie
CEDIF POLLEN
128 Bis Avenue Jean Jaurès
94200 Ivry sur Seine Tel. : 33 (0) 1 46 58 38 40
Fax : 33 01 46 71 25 59
societe@ced-cedif.com
Plate-forme logistique 61 ZI du Bois-Imbert 85280 La Ferrière
https://www.diffusion-ced-cedif.com/cedif/
CEDIF POLLEN
128 Bis Avenue Jean Jaurès
94200 Ivry sur Seine Tel. : 33 (0) 1 46 58 38 40
Fax : 33 01 46 71 25 59
societe@ced-cedif.com
Plate-forme logistique 61 ZI du Bois-Imbert 85280 La Ferrière
https://www.diffusion-ced-cedif.com/cedif/
Boutique en ligne :
Vous pouvez utiliser le système de commande en ligne sur ce site, paiement sécurisé Paypal par carte bancaire ou commande par chèque, nous écrire pour tout renseignements et ventes à l'étranger. jocaseria@gmail.com
Vous pouvez utiliser le système de commande en ligne sur ce site, paiement sécurisé Paypal par carte bancaire ou commande par chèque, nous écrire pour tout renseignements et ventes à l'étranger. jocaseria@gmail.com