Hélène Cadou
Hélène Cadou, née Hélène Laurent à Mesquer (Loire-Atlantique) le 4 juin 1922 et morte le 21 juin 2014 à Nantes, est une poétesse française.
Elle a écrit une importante œuvre poétique (prix Verlaine1 19902). Elle est aussi connue comme épouse du poète René Guy Cadou à la mémoire de qui elle a consacré une grande part de sa vie.
Elle a écrit une importante œuvre poétique (prix Verlaine1 19902). Elle est aussi connue comme épouse du poète René Guy Cadou à la mémoire de qui elle a consacré une grande part de sa vie.
Chez joca seria
Nés en 1920 et 1922, René Guy et Hélène Cadou se sont rencontrés à travers la poésie. Par-delà le deuil, leurs œuvres se répondent et s’éclairent mutuellement, ce qui invite à les considérer ensemble : ils ont été pour ainsi dire tour à tour poète et muse l’un de l’autre.
Il s’agit ainsi de lire Hélène Cadou « en liaison » avec René Guy, comme celle-ci semble nous y inviter : « Est-ce la poésie d’un autre en moi transmuée ? » À partir de cette question, l’ouvrage explore l’articulation entre les deux œuvres à travers un réseau de correspondances et d’échos. Il invite également à les replacer dans l’histoire du lyrisme au XXe siècle, des derniers feux « surromantiques » au « soupçon » d’une impuissance de la parole poétique.
Ce volume est pensé parallèlement à l’exposition « Je demeure ta voix retenue » de la Bibliothèque municipale de Nantes.
Il s’agit ainsi de lire Hélène Cadou « en liaison » avec René Guy, comme celle-ci semble nous y inviter : « Est-ce la poésie d’un autre en moi transmuée ? » À partir de cette question, l’ouvrage explore l’articulation entre les deux œuvres à travers un réseau de correspondances et d’échos. Il invite également à les replacer dans l’histoire du lyrisme au XXe siècle, des derniers feux « surromantiques » au « soupçon » d’une impuissance de la parole poétique.
Ce volume est pensé parallèlement à l’exposition « Je demeure ta voix retenue » de la Bibliothèque municipale de Nantes.
Le charme agissant de cette Esthétique de Max Jacob est qu’elle proclame le caractère vital de la poésie. René Guy Cadou écrit à Max Jacob. C’est le début d’une longue correspondance dans laquelle « le bon Max » ne ménage pas les conseils, enseigne une discipline d’ouverture au « cri habillé » de la poésie, partage son exigence d’un langage dont il faut regagner la confiance. Cahier Critique de Poésie