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Olivier Brossard
Olivier Brossard est maître de conférences en littérature américaine à l'Université Paris-Est Marne-La-Vallée où il co-dirige le programme Poets & Critics et la revue Quaderna avec Vincent Broqua. Membre du collectif double change, revue et série de lectures de poésie française et américaine, il a traduit plusieurs écrivains américains, notamment John Ashbery (Le Carnet du Vermont), Frank O’Hara (Méditations dans l’urgence, Poèmes déjeuner) et Ron Padgett (Le grand quelque chose) aux éditions joca seria, ainsi que Keith Waldrop (Le vrai sujet, éditions José Corti) et, en collaboration avec Vincent Broqua et Abigail Lang, David Antin (Ce qu’être d’avant-garde veut dire) et Thalia Field (L’Amateur d’oiseaux, côté jardin), dans la collection MMM des presses du réel.
Il dirige la collection américaine des éditions joca seria.

Chez joca seria

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15 x 20 cm
112 pages
Isbn 9782848091419

15 €
Poèmes déjeuner
Frank O'Hara

traduit de l'anglais (Etats-Unis)
par
Olivier Brossard
et
Ron Padgett

postface et notes d'
Olivier Brossard
photo de couverture : Saul Leiter


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9782848091662
144 pages
15 x 20 cm

15 €
Méditations dans l'urgence
Frank O'Hara

traduit de l'anglais (Etats-Unis)
par
Olivier Brossard
et
Ron Padgett

postface d'Olivier Brossard, notes d'Olivier Brossard
et
Ron Padgett
photo de couverture : Saul Leiter

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illustration de couverture : George Schneeman
Format : 15 x 20 cm
111 pages
Isbn 9782848091426

15 €
Le Grand Quelque Chose
Ron Padgett

traduit de l'anglais (États-Unis)
par
Olivier Brossard

postface et notes d'Olivier Brossard


Avertissement au lecteur : « Rien ne se passe / de la façon / que l’on croit » dans Le Grand Quelque Chose de Ron Padgett. Le livre dont le titre est une variation sur Le Grand Sommeil offre autant de surprises et de rebondissements que le polar de Raymond Chandler, dans un univers poétique parallèle. Pourtant pas de vieux général, pas de jeunes femmes délurées ni de dangereux malfrats dans ces pages. Mais une invitation, lancée au lecteur, à devenir un privé d’un nouveau genre : quel est le point commun entre les étonnants personnages qui se promènent dans le monde de Ron Padgett ? Entre Tom et Jerry qui passent leur bac, Pierre Reverdy qui remonte la rue de Rennes manuscrit sous le bras, Woody Woodpecker adulé, Tarzan dans le collimateur et Guillaume Apollinaire feu follet?
On découvre dans ces poèmes d’étonnants indices, comme les pin-up dénudées du calendrier de Jean-Paul Sartre, un guide du savoir vivre du pivert, de bons baisers de Dalmatie. On s’étonne du mystère de la poussière qui tourne, on observe un dîner frappé par la foudre, on repère un grand hamburger qui pilote un avion. Dans la poésie de Ron Padgett, « boîte de nuit imaginaire » avec la faune de ses habitués, on peut apprendre comment commencer sa propre civilisation. On peut aussi regretter les amis disparus au son idiot d’un chien qui aboie. On peut apprendre, tout simplement, à « profiter de tout / une heure de plus ».