Paul Louis Rossi
Paul Louis Rossi, né le 4 novembre 1933 à Nantes (Loire-Atlantique), est un poète, romancier, essayiste, critique d'art, de cinéma et de jazz français.
Chez joca seria
Octobre 2003
120 p.
150 x 200 mm
ISBN 2-84809-009-X
25 €
120 p.
150 x 200 mm
ISBN 2-84809-009-X
25 €
Existe en édition limitée : exemplaire numéroté avec sérigraphie signée de l’artiste disponible chez l’éditeur
100 €
100 €
> Ici les mots paisiblement, les récits glissant l’un dans l’autre, nous maintiennent en état de rêve. « Le mot cassis demeure énigmatique… La vie des mots se révèle encore plus étrange que la couleur des paysages et des équipées. » Qui dira la charge émotive d’une telle phrase ? Oui, il y a des châteaux au bord de la rivière des cassis, « des donjons visités, des parcs importants » Ô saisons, ô châteaux. Combien de livres à l’égal de celui-ci peuvent être dits fidèles « à l’esprit de la méditation et de la poésie, que l’on peut découvrir dans Rimbaud et dans l’art de Pierre Reverdy ». Et les deux dernières séquences, Le Jardin des Castilles, et La Pensée analogique sont comme l’accomplissement du mystère, à travers des poèmes qui sont pour moi de véritables « Chansons spirituelles ». Claude Adelen, La Quinzaine littéraire
Visiteur du clair et de l’obscur est un parcours, conçu par Paul Louis Rossi, à travers les collections permanentes du musée des beaux-arts de Nantes, collections avec lesquelles il entretient, depuis l’enfance, une relation particulière. Cet itinéraire personnel, des Primitifs italiens au début du xxe siècle construit comme il le dit lui-même : « cette familiarité qui s’établit entre le Visiteur et les personnages de la peinture. Il lui semble à chaque randonnée qu’il surprend de nouvelles indications qui le renforcent dans sa passion et sa conviction. Il se fait à l’idée que son œil s’est encore perfectionné et qu’il lui donne, comme à un combattant, une sorte d’invulnérabilité du jugement et de la mémoire. » Visiteur du clair et de l’obscur est aussi un extraordinaire voyage littéraire qui transforme l’expérience mentale et physique du lecteur à l’œuvre.
Coédité avec le musée des beaux-arts de Nantes.
> Son regard, par les visites attentives, répétées, qu’il place au cœur même de chaque élément des peintures, invite non seulement à approcher au plus près l’histoire racontée par le tableau – ainsi les circonstances, les clés, les signes, l’ambiance qui président à l’élaboration de l’œuvre picturale – mais surtout à partager les rencontres intimes, vivantes, sensitives. […] Par son écriture, Paul Louis Rossi, dont on connaît toute l’intériorité exprimée, nous offre les clés pour ouvrir les portes du regard et de la confiance en la beauté de la création artistique qui rejoint souvent le vrai. Encre de Loire
Coédité avec le musée des beaux-arts de Nantes.
> Son regard, par les visites attentives, répétées, qu’il place au cœur même de chaque élément des peintures, invite non seulement à approcher au plus près l’histoire racontée par le tableau – ainsi les circonstances, les clés, les signes, l’ambiance qui président à l’élaboration de l’œuvre picturale – mais surtout à partager les rencontres intimes, vivantes, sensitives. […] Par son écriture, Paul Louis Rossi, dont on connaît toute l’intériorité exprimée, nous offre les clés pour ouvrir les portes du regard et de la confiance en la beauté de la création artistique qui rejoint souvent le vrai. Encre de Loire
L’œuvre de Paul Louis Rossi, regardeur attaché à la description minutieuse des objets qui « sont le décor et le soutien des méditations romanesques », recopieur inlassable, ne peut se suffire d’une lecture hâtive et superficielle. Il convient au contraire, pour se mettre au diapason de l’écriture à découvrir, de céder sans s’abandonner au fil des analogies, de s’arrêter et revenir en arrière aussi souvent que nécessaire, d’adopter « l’œil spirituel » qui seul livre la lisibilité du paysage et permet enfin l’épiphanie. Il est nécessaire, pour répondre à l’invitation de Paul Louis Rossi de comprendre « les mots et les signes qui transmettent le plus fidèlement le récit de ma création », de se mettre comme lui en position de « spéculation imaginative ». Il faut aussi savoir considérer l’œuvre dans son ensemble, ses complémentarités et ses remplois. La lecture ainsi induite, sans cesse renouvelée et redécouverte, participe alors elle-même du dessein philosophique de l’auteur, de son entreprise d’élucidation du monde.
Coédité avec la bibliothèque municipale de Nantes.
> Cette œuvre, patiente, que l’on parcourt livre à livre commentée brièvement dans la seconde section d’œuvres et de documents exposés (passionnante pour ce qu’elle nous dit du temps et de l’endurance nécessaire auxquels se confronte tout projet d’écriture), se balance entre un minimalisme sans abstraction et une passion du sensible […]. Le Matricule des anges
Coédité avec la bibliothèque municipale de Nantes.
> Cette œuvre, patiente, que l’on parcourt livre à livre commentée brièvement dans la seconde section d’œuvres et de documents exposés (passionnante pour ce qu’elle nous dit du temps et de l’endurance nécessaire auxquels se confronte tout projet d’écriture), se balance entre un minimalisme sans abstraction et une passion du sensible […]. Le Matricule des anges
Mars 2006
Récits
160 p.
130 x 200 mm
ISBN 2-84809-059-6
16 €
Récits
160 p.
130 x 200 mm
ISBN 2-84809-059-6
16 €
Extrait : « Il faisait très chaud dans la nuit. Au commencement, je vis des formes obscures qui avaient de la peine à se détacher du chaos, et qui semblaient souffrir. Puis une suite de fantômes qui vinrent me solliciter. Je ne dormais pas vraiment, et si j’ouvrais les yeux, les formes demeuraient auprès de moi. Ensuite les visages se dessinèrent. Je les reconnaissais. Ils venaient de plus en plus près, jusqu’à me toucher, jusqu’à m’embrasser presque sur les lèvres. J’en étais bouleversé et dans le même temps, j’en éprouvais une sorte d’horreur. Je me mis à parler à voix haute dans la nuit, répétant la formule : Intellige priusquam discutias… Comprends avant de juger. »
Les proses oniriques de Paul Louis Rossi nourrissent la substance de ces récits. Cette déambulation aux éclats poétiques et aux affinités littéraires (Borges, Joyce, Sôseki) et artistiques (Hans Baldung Grien, Stoskopff, Palladio, Dürer…) nous mène dans l’évocation de rencontres, de paysages et d’échappées fantastiques. « Rien de ce qui est étrange ne nous est étranger… »
Les proses oniriques de Paul Louis Rossi nourrissent la substance de ces récits. Cette déambulation aux éclats poétiques et aux affinités littéraires (Borges, Joyce, Sôseki) et artistiques (Hans Baldung Grien, Stoskopff, Palladio, Dürer…) nous mène dans l’évocation de rencontres, de paysages et d’échappées fantastiques. « Rien de ce qui est étrange ne nous est étranger… »
Né à Nantes en 1933, poète, romancier et essayiste auteur de « l’une des œuvres majeures du temps présent » (Yves di Manno), Paul Louis Rossi entretient une relation privilégiée avec la Bibliothèque municipale depuis qu’en 2001 il a décidé de lui faire don de ses manuscrits et archives. En 2004 une exposition lui était consacrée, dans laquelle l’inscape ou paysage intérieur invitait à la spéculation imaginative comme mode d’élucidation du monde. Paul Louis Rossi écrivait alors : « À peine ai-je énoncé une idée, recueilli une impression, entendu une parole, qu’elle se dirige avec une surprenante agilité vers une autre sensation, une autre vision, une autre perception semblable ou contraire (...) Cette ordonnance me donne à l’avance une sorte de joie, car je sais, une fois écrite la paraphrase – une fois achevée la construction – qu’elle révélera sa propre figure, sa vérité qui ne réside pas dans le sens, mais dans sa propre organisation. » Ce sont ces Démons de l’Analogie qu’il nous propose aujourd’hui de suivre en sa compagnie, entre histoire, littérature, minéralogie, botanique, cinéma, musique, en un dialogue avec les écrivains Adelbert von Chamisso et Novalis, les peintres Lambert Doomer et Jean-Michel Meurice, les graveurs Dürer, Altdorfer et Renaud Allirand, le musicien Jean-Yves Bosseur, le théâtre Nô, les poupées Kachina des indiens Hopi photographiées par Aby Warburg.
Des goûts, des choix, des passions proposés dans un parcours mis en espace et scénographié par le plasticien nantais Eric Fonteneau, « comme pour en déduire une leçon esthétique originale ».
Des goûts, des choix, des passions proposés dans un parcours mis en espace et scénographié par le plasticien nantais Eric Fonteneau, « comme pour en déduire une leçon esthétique originale ».