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Stéphane Bouquet
Stéphane Bouquet est un poète, écrivain, traducteur scénariste et critique de cinéma français né à Paris le 31 octobre 1967.
Pensionnaire à la villa Médicis en 2002 et 20032, Stéphane Bouquet a écrit les textes de (et joué dans) La Traversée, long métrage autobiographique, ainsi que les scénarios de divers films de Sébastien Lifshitz (Les Corps ouverts, Presque rien, Wild Side, Les Terres froides), de Valérie Mréjen (La Défaite du rouge-gorge), de Yann Dedet (Le Pays du chien qui chante) et de Robert Cantarella.
Longtemps critique aux Cahiers du cinéma, il a publié des études sur Gus Van Sant, Eisenstein et sur L’Évangile selon saint Matthieu de Pasolini.
Il a participé en 2002, en tant que danseur, à la création chorégraphique de Mathilde Monnier, Déroutes et, en tant que danseur-scénariste, à sa pièce Frère & sœur créée au festival d'Avignon 20056.
Il a publié des recueils de poésie et un récit chez Champ Vallon ainsi que des traductions de poètes américainsIl a animé avec Laurent Goumarre l'émission Studio danse sur France Culture et il a été critique littéraire à Libération et collaborateur au Monde.

Chez joca seria

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juillet 2024
978-2-84809-387-1
10,5 x 15
cm
119 pages

11 €
Chansons et ballades
Lindsay Turner

traduit de l'anglais (États-Unis) par Stéphane Bouquet




«Voici des poèmes pleins d’esprit, tantôt vifs tantôt mélancoliques, ne renonçant jamais à la fraîcheur. En déployant un lyrisme critique, en faisant chanter la pensée, Lindsay Turner a fait ce que peu de gens savent faire: “Mardi et je veux une image/de la condition écologique/cette pluie n’est simplement pas normale/mardi monte dans la voiture.” La poète lance des incantations qui évoquent et combattent une époque aux violences insidieuses – des ciels étranges, des bureaux laids, des jours fériés, un climat menaçant, de sombres pressentiments, une vie faite d’erreurs. Ses antennes frémissent dans cette atmosphère de désastre, ses poèmes se font les “gardiens de notre détresse collective.” Chansons, ballades, refrains, méditations fracturées: ces poèmes offrent une contre-mesure, un contre-chant à rebours du régime contemporain du tout calcul. L’océan, l’amour, la mesure d’une journée: n’est-ce là “rien à nos yeux”? “Ne servons-nous donc à rien”? Ces poèmes de la dépossession et du dessaisissement révèlent toute leur intelligence dans un jeu pince-sans-rire aussi subtil que sensible. Lindsay Turner soumet la forme poétique au travail et jeu sensuel du texte, au rythme de ses vers. “Qui tiendra et comptera ces pièces?/C’est quoi le job du quatrain mal taillé?”»

Maureen N. McLane

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978-2-84809-240-9
15 x 20 cm
172 pages

22 €